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Un scientifique a comparé tous les modèles climatiques des 50 dernières années et a constaté que chaque modèle a surestimé le réchauffement climatique

Tendances des températures estivales aux États-Unis (degré C/décennie), 1973-2022
36 modèles climatiques vs observations NOAA

Ce rapport provient du Dr. Roy Spencer et du site NoConsensus.

Le Dr. Roy Spencer, climatologue bien connu et sceptique de l’apocalypse mondiale (pas un sceptique du changement climatique à ma connaissance) a publié cet article le 20 octobre.

Selon No Consensus, il y a deux points clés que vous devez savoir. Tout d’abord, le Dr Spencer a été l’une des principales personnes impliquées dans la mesure de la température par satellite et est actuellement le chef d’équipe pour les principaux/seuls radiomètres micro-ondes de la température globale par satellite utilisés par la NASA.

Le Dr Spencer a comparé tous les modèles climatiques des 50 dernières années et a constaté que CHAQUE MODÈLE a surestimé le réchauffement climatique.

Les 36 modèles sont ceux catalogués sur le site Internet KNMI Climate Explorer, utilisant la TAS (température de l’air de surface), un membre par modèle, pour le scénario de forçage radiatif ssp245. (Le site Web indique qu’il y a 40 modèles, mais j’ai constaté que quatre des modèles ont des entrées doubles). Les observations de la température de surface proviennent de NOAA/NCEI (WIKI – National Oceanic and Atmospheric Administration / National Centers for Ecological Information).

Les observations officielles de la NOAA produisent une tendance de la température estivale sur 50 ans de +0,26 C/décennie pour les États-Unis, tandis que les tendances des modèles vont de +0,28 à +0,71 C/décennie.

Pour vérifier les observations, j’ai pris les mesures quotidiennes à 18h UTC (Heure universelle, soit heure française -1h) de 497 stations ASOS (Stations d’observation météorologiques de surface automatisées) et AWOS (Systèmes d’observation météorologiques automatisés) dans la Global Hourly Integrated Surface Database (essentiellement indépendante des données officielles homogénéisées de la NOAA) et j’ai calculé des tendances similaires pour chaque station séparément. J’ai ensuite pris la médiane de toutes les tendances signalées dans chacun des 48 États, et j’ai calculé une tendance de température pondérée en fonction de la superficie de 48 États à partir de ces 48 valeurs médianes, après quoi j’ai également obtenu +0,26 C/décennie. (Notez qu’il pourrait s’agir d’une surestimation si les effets croissants des îlots de chaleur urbains ont faussement influencé les tendances au cours des 50 dernières années, et je n’ai procédé à aucun ajustement pour cela).

L’importance de cette découverte devrait être évidente : étant donné que la politique énergétique américaine dépend des prédictions de ces modèles, leur tendance à produire un réchauffement trop important (et probablement aussi un changement climatique associé au réchauffement) devrait être prise en compte dans la planification de la politique énergétique. Je doute que ce soit le cas, étant donné les exagérations du changement climatique régulièrement promues par les groupes environnementaux, les défenseurs de la lutte contre le pétrole, les médias, les politiciens et la plupart des agences gouvernementales.

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