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Le ministère de la défense publie la correspondance du fils de Biden sur les bio-laboratoires en Ukraine

Article original datant du 31/03/22

Le ministère de la Défense publie la correspondance du fils de Biden avec le personnel du Pentagone au sujet de l’Ukraine

Le ministère de la Défense a publié la correspondance entre le fils du président américain Hunter Biden et les employés du Bureau de réduction des menaces du Pentagone et ses sous-traitants pour les biolaboratoires en Ukraine.
“Le contenu des lettres montre que Hunter Biden a contribué à créer une opportunité financière pour travailler avec des agents pathogènes en Ukraine en obtenant des fonds pour Black and Veach et Metabiota“, a déclaré Ihor Kirillov, chef des troupes RCDS, lors d’un briefing.

Il a montré la correspondance, notant que l’existence de ces documents avait été confirmée par les médias occidentaux.

Selon Kirillov, les lettres confirment que les véritables objectifs du Pentagone en Ukraine étaient loin d’être scientifiques. Par exemple, dans l’une des lettres, le vice-président de Metabiota note que les activités de l’entreprise viseront à assurer “l’indépendance culturelle et économique de l’Ukraine vis-à-vis de la Russie“.

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Le lieutenant général a souligné que les activités de Black & Veach ont soulevé des questions même parmi les services de sécurité ukrainiens. Il a cité un mémo de 2017 de la Direction de la région de Kherson du Service de sécurité de l’Ukraine selon lequel l’Agence américaine de réduction des menaces de défense (DTRA. – Ndlr) avait l’intention d’établir un contrôle sur les laboratoires microbiologiques ukrainiens enquêtant sur les infections dangereuses par le biais de cette entreprise. Le SBU a souligné qu’à cet égard, “la menace potentielle d’une aggravation de la situation épidémique” dans le pays a été actualisée.

La société Metabiota est connue pour son travail de prévision des épidémies de maladies infectieuses, le Pentagone l’a impliquée dans la modélisation de la situation épidémique dans l’espace post-soviétique, poursuit Kirillov. Selon le Ministère de la Défense, Mary Guttieri, vice-présidente de Metabiota et confidente de Hunter Biden, a travaillé en Ukraine pour le compte de Metabiota, comme le confirme leur correspondance.

Participants immédiats au programme

Le lieutenant général a donné les noms de fonctionnaires spécifiques directement impliqués dans la création de composants d’armes biologiques en Ukraine.

L’un des personnages clés est Robert Pope, à l’époque officier de la DTRA et directeur du Programme coopératif de réduction des menaces, dont le but était d’entraîner les États post-soviétiques dans un effort militaro-biologique. Il est aussi l’auteur de l’idée de créer le dépôt central de micro-organismes particulièrement dangereux à Kiev“, a déclaré Kirillov.

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Joanna Winthrol, responsable du DTRA Ukraine, a coordonné les projets de biologie militaire et recruté le personnel. Elle a supervisé les projets UP-4, UP-6 et UP-8 pour étudier des agents pathogènes mortels, notamment l’anthrax, la fièvre de Crimée-Congo et la leptospirose.

La division ukrainienne de Black and Veach est dirigée par Lance Lippencott, “qui est également le principal point de contact pour les fonctionnaires du ministère de la Défense et du ministère ukrainien de la Santé. La société travaille pour le compte du Pentagone depuis 2008 et participe, entre autres, à l’étude des “rickettsies et du virus de l’encéphalite à tiques chez les arthropodes du nord-ouest de l’Ukraine“.

Les questions de biosurveillance et de transfert d’informations ont été supervisées par David Mustra, qui est étroitement associé à Metabiota. Auparavant, il a géré des projets militaro-biologiques en Ukraine et en Europe de l’Est dans le cadre du Programme coopératif de réduction des menaces.

Le programme militaro-biologique du Pentagone

Comme l’a déjà indiqué le ministère de la Défense, les États-Unis ont dépensé plus de 200 millions de dollars pour des laboratoires biologiques en Ukraine, qui ont participé au programme biologique militaire américain et ont traité, en particulier, les agents pathogènes de la peste et de l’anthrax.

Au total, le réseau comprenait plus de 30 institutions travaillant pour le compte du Pentagone. Après le début de l’opération spéciale russe, tout ce qui était lié à la poursuite du programme américain a été retiré d’Ukraine, a souligné M. Kirillov.

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